L’Anaproci et Synap CI, les principales organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire, ne sont pas contentes du nouveau le prix du cacao pour la campagne intermédiaire lancée.
L’Anaproci et Synap CI, les principales organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire, ne sont pas contentes du nouveau le prix du cacao pour la campagne intermédiaire lancée. En effet, ces organisations ont demandé encore un peu d’effort au gouvernement. Le prix du cacao à 1500 FCFA le kilogramme pour la campagne intermédiaire d’avril à septembre 2024. Après cette décision, des organisations principales demandent au gouvernement d’augmenter encore un peu plus le prix pour permettre aux producteurs de constituer une marge de sécurité financière.
Selon les responsables de ces
organisations, le prix du cacao fixé par le gouvernement ne
permettra pas aux planteurs de se constituer une
marge de sécurité suffisante en cas de perte de la récolte. À en croire le
directeur de l’Anaproci, Koffi Kang, les prix devraient être porté à 2.500 FCFA
par kg pour faciliter la tâche aux producteurs. À cet effet, cette proposition
effectuée, a été soutenue par les partis politiques. Pour Simon Doho, membre du
parti démocratique de Côte d’Ivoire, « plus de 80% de nos producteurs
de cacao vivaient en dessous du seuil de pauvreté, alors que le pays fournissait
40% des fèves de cacao du monde », se plaint-il.
Par ailleurs, il faut préciser que la nouvelle
disposition de la Côte d’Ivoire à propos du prix du cacao a été emboîtée par le
Ghana, deuxième exportateur mondial de fèves de cacao avec 2,2 millions de
tonnes par an. Dans cette dynamique, Nana Akufo-Addo, le président ghanéen, a
demandé une augmentation de 58,2% des prix d’achat. Pour rappel, les résultats
ont prouvé que le Ghana livre 15.% de la production
mondiale de fèves de cacao.
En dépit, quelques jours après la nouvelle disposition liée à la commercialisation du cacao, les autorités ont sensibilisé la population surtout les acheteurs véreux. À ce stade, les contrevenants à la nouvelle mesure pourraient être simplement suivis par les autorités judiciaires.
Oka Camille
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