Un professeur d'antiquités égyptiennes et ex-ministre du tourisme affronte un économiste congolais qui a promu la scolarisation dans les camps de réfugiés dans une course pour devenir le nouveau directeur de l'UNESCO.
L’UNESCO devrait avoir son premier directeur issu du monde arabe, après la nomination lundi par le conseil exécutif de l’agence de Khaled el-Anani, ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités. Si sa nomination est confirmée par l’assemblée générale de l’UNESCO le mois prochain, M. el-Anani héritera d’une agence fortement affectée par la récente décision de l’administration Trump de retirer les États-Unis de l’organisation, laissant présager un déficit budgétaire pour l’agence, connue pour ses sites du patrimoine mondial à travers le monde. M. El-Anani était considéré comme le favori pour le poste de directeur général et a remporté un vote lundi face à son seul adversaire, Firmin Édouard Matoko, un économiste congolais qui a promu la scolarisation dans les camps de réfugiés. La décision du conseil, qui représente 58 des 194 États membres de l’agence, devrait être finalisée lors d’une réunion de l’assemblée générale de l’UNESCO en Ouzbékistan le mois prochain.
Manu Manu



Veuillez laisser un commentaire