Le président de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), Idriss Diallo s'est entretenu avec le mardi 8 octobre 2024 au siège de la FIF avec les arbitres de Ligue 1 et Ligue 2. Il les a accusés vertement d'être à la base de plusieurs crises au niveau du football ivoirien.
Idriss Diallo tient ses bouc-émissaires dans la majorité des crises qui minent le football local. Il s'agit des arbitres. Il le leur a signifié vertement, le mardi dernier lors d'une réunion. « Vous avez un rôle majeur à jouer pour garantir le respect des règles, protéger le jeu et assurer une équité entre les participants (…) Le football ivoirien a trop souffert des mauvaises décisions de certains arbitres. Comment expliquer que nous sommes toujours confrontés à des fins de saisons chaotiques. Il faut que cela cesse. Je vais être intransigeant avec vous qui avez été retenus dans ce projet. Un directeur de jeu doit avoir un comportement d’équité. Je ne tolérerai pas la magouille pour fausser le jeu. Vous devez donner l’exemple par votre intégrité, votre honnêteté et votre loyauté envers la FIF. Comprenez que vous êtes en train d’ouvrir une nouvelle page du football ivoirien. Vous êtes aujourd’hui des modèles. Je compte sur vous pour que la Ligue 1 et la Ligue 2 délivrent en fin de saison des champions méritants au regard de leurs performances sur le terrain », a laissé entendre le président de la FIF, en présence du président de la Commission des Arbitres, Bonaventure Kalou, du Président de la Ligue de Football Professionnelle, Salif Bictogo et du Directeur Exécutif, Désiré Armand Gohourou.
Les quarante (40) arbitres retenus pour le projet « Elite » bénéficieront d’un traitement salarial mensuel cette saison. Chaque bénéficiaire de ce projet a paraphé le contrat qui le lie à la Fédération Ivoirienne de Football.
L’arbitre Biro Kouassi, porte-parole de l’ensemble des quarante bénéficiaires de ce projet de professionnalisation a rassuré le Président de la FIF quant à la prise de conscience de ses pairs et a promis la redynamisation de l’arbitrage en Côte d’Ivoire.
Manu Manu
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