Les données de l'état civil naissances, mariages, décès peuvent sembler n'être qu'une suite de chiffres administratifs, austères et impersonnels. Pourtant, lorsqu'on les analyse de près, elles se transforment en un miroir fascinant des transformations profondes, des tensions et des dynamiques à l'œuvre au sein d'une société. Elles racontent une histoire bien plus complexe qu'il n'y paraît.

C'est précisément ce que révèle le "Rapport d'analyse de l'annuaire statistique d'état civil 2024" de la Côte d'Ivoire. Produit par l'Agence Nationale de la Statistique (ANStat), ce document, loin d'être une simple compilation, révèle des réalités surprenantes : plus d'enfants sont vaccinés qu'officiellement nés, et les demandes de divorce s'effondrent de manière inexpliquée.

Cet article se propose de plonger au cœur de ce rapport pour en extraire les points les plus surprenants, contre-intuitifs et marquants. Derrière chaque pourcentage se cachent des paradoxes, des défis inattendus et des questions essentielles sur l'avenir du pays.

 𝗟𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗱𝗼𝘅𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝘂𝗻 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗶𝗾𝘂é, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗱é𝗰𝗹𝗮𝗿é

Le premier constat est frappant et révèle une déconnexion majeure. En 2024, le système de santé ivoirien a démontré une efficacité remarquable en vaccinant un nombre d'enfants supérieur aux prévisions, atteignant une couverture de 𝟭𝟬𝟯,𝟱% 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻 𝗕𝗖𝗚. Dans le même temps, le système d'état civil n'a réussi à enregistrer officiellement que 𝟱𝟳,𝟲% 𝗱𝗲𝘀 𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝗮𝗻𝗻é𝗲

Ce grand écart statistique révèle une fracture béante dans l'appareil d'État. Il met en lumière la coexistence de deux logiques étatiques : l'une, celle de la santé publique, proactive, logistiquement performante et capable d'atteindre la quasi-totalité des nouveau-nés ; l'autre, celle de l'état civil, plus passive, bureaucratique et qui laisse plus de quatre enfants sur dix sans existence légale au cours de leur première année.

L'enjeu est de taille. Chaque enfant vacciné mais non déclaré est protégé sur le plan sanitaire mais reste un fantôme juridique, privé d'une identité légale et des droits qui en découlent. C'est une immense opportunité manquée de garantir à chaque enfant une citoyenneté pleine et entière dès sa naissance.

Une collaboration entre les agents des services sanitaires et les agents d’état civil durant la période de vaccination par exemple contribuerait à améliorer considérablement le taux d’enregistrement des naissances.

𝗗é𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱𝗶𝘃𝗲𝘀 : 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻é𝗲 𝗰𝗿é𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁 𝗽𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿𝘀

Pour permettre aux parents n'ayant pas déclaré leur enfant dans le délai légal de trois mois de régulariser leur situation, une loi spéciale a été mise en place. L'intention était de rattraper les "oubliés" du système et de garantir une identité à tous.

𝗟𝗲 𝗿é𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁 𝗮 é𝘁é 𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗮𝗰𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 : 𝗹𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱é𝗰𝗹𝗮𝗿é𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱'𝘂𝗻 𝗮𝗻 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗮𝗿𝗱 𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗼𝘂𝗯𝗹é 𝗲𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲 𝗮𝗻𝗻é𝗲, 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟯 𝟲𝟳𝟯 𝗰𝗮𝘀 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 à 𝟰𝟲𝟴 𝟰𝟰𝟲 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗱𝗲𝗿𝗿𝗶è𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗰𝗰è𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗲 𝗰𝗮𝗰𝗵𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂. 𝗖𝗲 𝗽𝗵é𝗻𝗼𝗺è𝗻𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱'𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶è𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂é 𝗲𝗻 𝘇𝗼𝗻𝗲 𝗿𝘂𝗿𝗮𝗹𝗲, 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗷𝗼𝗿𝗶𝘁é 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗿𝗮𝘁𝘁𝗿𝗮𝗽𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱𝗶𝗳𝘀, 𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗳𝗿𝗮𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘆𝘀.

Le rapport suggère que cette flexibilité a eu un côté contre-intuitif. Sachant qu'une solution de rattrapage existe, certains parents seraient incités à reporter encore davantage la démarche, créant un "relâchement" dans le respect du délai légal initial. La solution, bien que nécessaire, semble involontairement entretenir le problème qu'elle cherche à résoudre. 𝗟𝗮 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 œ𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗼𝗶 𝘀𝗽é𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗳𝗼𝗶𝘀 𝘀𝘂𝘀𝗰𝗶𝘁é 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗹â𝗰𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗮𝗺𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 à 𝗿𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗮𝘂-𝗱𝗲𝗹à 𝗱𝘂 𝗱é𝗹𝗮𝗶 𝗹é𝗴𝗮𝗹, 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗮𝗽𝗿è𝘀 𝟭𝟮 𝗺𝗼𝗶𝘀.

𝙐𝙣 𝙨𝙞𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙨𝙩𝙖𝙩𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 : 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙙é𝙘è𝙨 𝙙𝙚 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙩𝙚𝙣𝙩-𝙞𝙡𝙨 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 ?

𝗟𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗱é𝗰è𝘀 𝗲𝗻𝗿𝗲𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿é𝘀 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗿é𝘃è𝗹𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗮𝗿𝗶𝘁é 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗽𝗲𝗹𝗹𝗮𝗻𝘁𝗲. 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝟭𝟬𝟬 𝗱é𝗰è𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗿𝗲𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿é𝘀, 𝗼𝗻 𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀é 𝟭𝟯𝟭 𝗱é𝗰è𝘀 𝗱'𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀. 𝗖𝗲 "𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗶𝗻𝗶𝘁é" (𝗥𝗠) 𝗱𝗲 𝟭𝟯𝟭 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝗻𝗼𝗿𝗺𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 é𝗹𝗲𝘃é. 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗶𝗹 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗮𝘂 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗶𝗻𝗶𝘁é à 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲. 𝗘𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰, 𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗻é 𝟭𝟬𝟯 𝗴𝗮𝗿ç𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝟭𝟬𝟬 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝘂𝗻 𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲𝗹𝗹𝗲. 𝗟'𝗲𝗻𝗿𝗲𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗰 é𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿é 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗲𝘅𝗲𝘀.

Alors, pourquoi un tel déséquilibre pour les décès ? L'explication la plus probable est une sous-déclaration significative des décès de femmes. Ces données suggèrent que, dans la pratique, la fin de vie d'un homme conserve une portée administrative et patrimoniale jugée plus essentielle que celle d'une femme, révélant une inégalité de statut qui perdure jusqu'au dernier enregistrement.

𝙇𝙚 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙 𝙥𝙡𝙤𝙣𝙜𝙚𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙙𝙞𝙫𝙤𝙧𝙘𝙚 : 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙪𝙥𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙫𝙤𝙞𝙧𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙨𝙤𝙣𝙩-𝙞𝙡𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙙𝙖𝙞𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭 ?

C'est peut-être le chiffre le plus spectaculaire et le plus déroutant du rapport.

𝗘𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲 𝗮𝗻𝗻é𝗲, 𝗹𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝘃𝗼𝗿𝗰𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂𝗽𝗿è𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗷𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮 𝗰𝗵𝘂𝘁é, 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝟮 𝟴𝟰𝟴 𝗰𝗮𝘀 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 à 𝟭 𝟳𝟭𝟬 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰. 𝗟𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝗳𝗶𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗯𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 "𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗮𝗰𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲" à 𝟲𝟲,𝟱%, 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗾𝘂'𝘂𝗻 𝗰𝗮𝗹𝗰𝘂𝗹 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁 𝗿é𝘃è𝗹𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗶𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝟰𝟬%. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝗹𝗮 𝗺é𝘁𝗵𝗼𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗹𝗰𝘂𝗹, 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗹 𝗽𝗹𝗼𝗻𝗴𝗲𝗼𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗿é𝗰é𝗱𝗲𝗻𝘁.

Cette baisse est d'autant plus surprenante qu'elle met fin à une période de hausse continue observée entre 2020 et 2023. Comment expliquer un tel retournement de situation ? Les couples ivoiriens ont-ils trouvé le secret du bonheur conjugal en l'espace de douze mois ?

Le rapport avance prudemment plusieurs hypothèses sans en privilégier aucune : une possible évolution des mentalités, une meilleure consolidation des unions avant le passage à l'acte civil, l'influence de facteurs religieux ou encore la durée et la complexité de la procédure de divorce qui pourraient en décourager certains. Le mystère reste entier.

Camara Kouassi