La région du Denguélé aura bientôt son université. La première pierre a été posée par le premier ministre, Beugré Mambé, ce samedi 03 août 2024 à Odienné.
Les populations de la région du Denguélé ( Odienné) sont dans la joie. Elles auront bientôt une université dans leur région. La pose de la première pierre a été faite, ce samedi 03 août 2024 à Odienné par le premier ministre, Robert Beugré Mambé. L’université d’Odienné sera bâtie sur une superficie de 402 ha, pour un coût global de 114,7 milliards de francs CFA.
L’établissement qui accueillera, à terme, 20 000 étudiants dans les domaines des sciences et technologies, de l’agro-industrie et des techniques alimentaires, des sciences biologiques, de la médecine générale et spécialités ainsi que d’une école de commerce et de gestion et une autre des sciences vétérinaires.
La fin de la première phase de construction de cette université est prévue en août 2026 et accueillera 3000 étudiants, avec une cité universitaire de 1000 lits.
Cet établissement aura la particularité de privilégier les filières en cycle court (des licences professionnelles en trois ans), avec des profils de compétences acquises recherchés sur le marché de l’emploi, de telle sorte que les étudiants qui sortent puissent trouver de l’emploi facilement, a rassuré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Adama Diawarra.
Le premier ministre Beugré Mambé a salué l’avènement de cette infrastructure, socle de rayonnement du Denguélé, parce qu’elle va former des hommes capables de permettre à ce district autonome de véritablement tirer avantage du gros potentiel agricole dont il est doté
Le ministre Adama Diawarra a annoncé la construction de quatre autres universités après 2025, à savoir les universités d’Adiaké, d’Abengourou, de Dabou et de Daoukro.
Des universités régionales qui rapprocheront l’enseignement supérieur des apprenants sont destinées à participer davantage au développement local, avec des filières en corrélation directe avec des potentialités économiques et sociales des zones d’implantation.
Oka Camille
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